Devenir Transporteur d’organes à l’international
Par Gaëlle-
Publié le : 01/08/2013
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Lecture 2 min
" On n’a pas le temps de se poser, on est toujours en vadrouille. Du coup, c’est dur d’avoir une vie de couple stable. Il faut vraiment aimer voyager "
1) Bonjour Gaël. Pourriez-vous vous présenter ?
Bonjour. J’exerce le métier de transporteur de greffons depuis mars 2012. Avant de faire ça, j’étais cuisinier au Maghreb.
2) En quoi consiste ce métier ?
Je dois acheminer des organes (aussi appelés « greffons ») d’un centre préleveur (l’hôpital) au centre greffeur. Les organes permettent de traiter les maladies du sang telles que les leucémies par exemple.
Je fais environ 3 à 4 voyages par mois.
3) Quelles sont les compétences requises pour être transporteur d’organes à l’international ?
Il faut avoir le sens des responsabilités et de la ponctualité. Il faut aussi savoir bien parler anglais. Les transports que je fais sont la plupart du temps d’un pays à l’autre. Quand c’est un voyage à l’international, il faut arriver sur place la veille.
Contrairement à un transporteur d’organes qui ne ferait que ses déplacements en France, mes courses, moi, sont plus longues et se font la plupart du temps par avion, donc c’est fatiguant.
4) Quel est le salaire brut mensuel en début de carrière ?
Pour chaque transport d’organes, je suis rémunéré 100 euros/jour. Tous les frais (hôtels, transports) me sont remboursés.
5) Quelle est la formation requise ?
Une journée à l’agence biomédecine suffit.
6) Quelles sont les difficultés du métier ?
On n’a pas le temps de se poser, on est toujours en vadrouille. Du coup, c’est dur d’avoir une vie de couple stable. Il faut vraiment aimer voyager.
On peut aussi avoir des soucis divers : être retardé à la douane par exemple alors que le transport d’organes doit se faire très rapidement. Il faut faire attention à ce que la valise qui transporte les organes ne passent pas aux rayons X.
7) Quels conseils donneriez-vous aux étudiants voulant exercer le métier de transporteur d’organes à l’international ?
Être rigoureux et ne pas prendre le boulot à la légère. Des vies humaines en dépendent.
8) Est-ce que le métier de transporteur d’organes à l’international recrute beaucoup ?
Oui beaucoup. Il n’y a que 5 ou 6 boîtes qui proposent ce genre de service. Tous les trois mois, il y a des sessions de nouvelles sessions de formation. Ca montre à quel point le secteur recrute.
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