Edouard, Centralien, 7 ans plus tard [Interview retour]
Par Edouard-
Publié le : 19/05/2020
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" Il est primordial de garder de bons contacts avec ses anciens collègues ou supérieurs "
Il y a 7 ans, Edouard nous accordait une interview pour nous raconter son stage en Suède. Aujourd’hui, nous sommes retournés le voir pour savoir ce qu’il était devenu.
1) Bonjour Edouard. Pourrais-tu nous dire ce que tu es devenu depuis ton stage en Suède ?
Bonjour. Après mon stage en Suède, j’ai continué de travailler à l’international en faisant un VIE à San Francisco chez Total, de 2014 à 2015.
En 2016, je suis rentré à Paris et j’ai été recruté en tant que Project Manager chez une petite entreprise de conseil d’une cinquantaine de personnes, spécialisée dans l’énergie. J’y suis resté 3 ans.
Fin 2018, j’ai rejoint en tant que Sales Engineer une filiale du groupe Bolloré, Blue solutions, spécialisée dans le stockage d’énergie. Mon rôle consiste à faire le lien entre les clients et les équipes techniques en m’assurant qu’ils se comprennent bien l’un et l’autre. Si ce poste revêt une dimension commerciale, il est surtout à dominance technique. A ce titre, mon background d’ingénieur m’est très utile.
2) Comment as-tu choisis tes postes ?
Je fonctionne surtout selon les opportunités qui se présentent. Quand je suis rentré sur Paris après mon VIE à San Francisco, un ami m’a parlé d’une entreprise qui pourrait m’intéresser et qui recrutait. J’y ai donc postulé et j’ai eu la chance d’être pris. Dans mon poste actuel, c’est un chasseur de tête qui m’a présenté à mon employeur actuel.
3) Avec du recul, y a-t-il des choses que tu ferais différemment ?
Non pas vraiment. J’ai eu la chance d’avoir de bonnes expériences, je n’ai pas de regret.
Si vraiment il en fallait un, j’aurai peut-être voulu plus développer mes compétences en programmation à San Francisco, car elles sont très demandées, même ici en France.
4) Comment abordes-tu ton futur ?
Je souhaite continuer à travailler dans le secteur de l’énergie, toujours avec un aspect technique et avec de fortes responsabilités, en manageant ma propre équipe.
5) Penses-tu que l’énergie sera un secteur qui continuera de recruter dans les prochaines années ?
Oui tout à fait car c’est un secteur à très fort enjeu. On reçoit, dans mon domaine actuel (le stockage d’énergie stationnaire) de nombreux appels d’offre de la part de tout type de clients cherchant à s’approvisionner en batteries. Les besoins de recrutement restent et resteront élevés. Il faut savoir néanmoins que de plus en plus de personnes souhaitent travailler dans l’Energie (au sens large du terme). La compétition sur certains postes peut donc se révéler féroce.
6) Y a-t-il une méthode plus efficace qu’une autre pour construire une carrière ? Par exemple, penses-tu qu’il faille avoir un objectif de carrière précis, ou tout au contraire, se laisser porter par ses envies du moment en restant à l’affût sur les opportunités qui se présenteront ?
C’est difficile à dire, car je ne pense pas qu’il y ait de science exacte pour ça. J’ai des amis qui ont un objectif clair et qui savent exactement quels postes ils ont besoin de viser pour y parvenir. J’en ai également d’autres qui fonctionnent selon les opportunités et ils s’en sortent très bien également.
7) Avec du recul, qu’est-ce que l’Edouard d’aujourd’hui voudrait dire à l’Edouard d’il y a 7 ans ? Plus généralement, quels conseils donnerais-tu aux jeunes pour leur carrière ?
D’abord, ce qui est important, c’est de continuer à développer ses compétences techniques, ou du moins, à ne pas les perdre. En tant qu’ingénieur, c’est, je pense, ce qu’on attend de nous.
Ensuite, il est primordial de garder de bons contacts avec ses anciens collègues ou supérieurs. Un ancien maître de stage peut par exemple évoluer vers un poste qu’on souhaite également atteindre. Il est donc nécessaire de bien cultiver son réseau pour élargir son champ des possibles.
Enfin, les expériences à l’international sont valorisantes sur un CV car beaucoup de postes exigent une bonne maîtrise de l’anglais.